| Septembre 06 à Mars 07   Lundi 26 mars, 14 h : Jean-René Chazottes (CNRS-Ecole
      Polytechnique)  « Sur
      le refroidissement des mesures de Gibbs et les mesures maximisantes (états fondamentaux) » Résumé : Je présenterai quelques résultats
      sur la limite, quand la température tend vers zéro, des
      mesures de Gibbs sur le full shift. Dans le cas où le potentiel
      est localement constant, on prouve l'existence de la limite et on
      l'identifie en utilisant le théorème de Perron-Frobenius
      sur les matrices.   Lundi
      19 mars 07, 14 h : Tobias Jaeger (Collège de France)  « Structure
      continue des langues d'Arnold pour homéomorphismes fibrés
      du tore » Résumé : (Travail en commun avec Kristian
      Bjerkloev) L'objectif est
      de comprendre le comportement du nombre de rotation fibré d'un
      homéomorphisme fibré du tore (comme introduit par Herman) par rapport aux perturbations strictement
      monotones.  Bien que la
      dynamique puisse être considérablement plus
      compliquée que celle d'un homéomorphisme du cercle, le
      résultat que l'on obtient est en parfaite analogie avec la
      situation en dimension 1. Ceci implique la réponse à une
      vieille question de Herman (dans Comm. Math.
      Helv. 1983) ainsi que la structure continue des langues d'Arnold pour des
      familles paramétrisées des
      homéomorphismes fibrés du tore.   Lundi 12 mars 07, 14 h : Ismaël Bailleul (Université d’Orsay) « Frontière
      de Poisson d'une diffusion relativiste » Résumé : L'objet de l'exposé est l'étude du
      comportement asymptotique de trajectoires aléatoires à
      valeurs dans l'espace/temps, représentant l'évolution d'un
      objet s'y baladant aléatoirement, à une vitesse strictement
      inférieure à celle de la lumière. On verra quelle
      définition naturelle on peut donner et comment la
      géométrie de l'espace se reflète sur le comportement
      asymptotique de ces trajectoires : en un sens, une trajectoire finit par
      se comporter comme une trajectoire de lumière. Si
      une partie des résultats peut être abordée de
      manière algébrique, à l'aide de marches
      aléatoires sur le groupe de isométries affines de la forme
      quadratique sur R4 de signature (1,-3), j'en donnerai une approche plus
      dans l'esprit des équations différentielles stochastiques,
      afin d'illustrer l'utilisation de la méthode de couplage.   Lundi 5 mars 07, 14 h : Sébastien Gouëzel (Rennes 1) « Transformations
      non-uniformément partiellement
      hyperboliques et suites de Farey »   Lundi
      19 février 07, 14 h : Bertrand Rémy (Université Claude Bernard
      Lyon 1)  « Compactification des immeubles de Bruhat-Tits
      et sous-groupes moyennables » Résumé : Il s'agit d'un travail en commun avec Yves Guivarc'h. Les immeubles de Bruhat-Tits
      sont les complexes simpliciaux associés
      aux groupes réductifs sur les corps locaux pour mieux comprendre
      ces groupes à travers leurs actions géométriques (ce
      sont les analogues des espaces symétriques du cas réel).
      Par exemple, grâce à ces immeubles euclidiens et à un
      lemme de point fixe, on paramètre géométriquement
      les sous-groupes compacts maximaux par les sommets.  Au
      moyen de la topologie de Chabauty sur l'espace
      des sous-groupes fermés, nous compactifions
      l'ensemble des sommets des immeubles euclidiens, ce qui nous permet
      d'étendre le paramétrage équivariant
      précédent à la classe des sous-groupes moyennables. 
      Pour être plus concret, je traiterai le cas du groupe
      linéaire car il est bien représentatif.   Lundi 12 février 07, 14 h : Stéphane Attal (Université Claude Bernard
      Lyon 1) « Des
      chaînes de spins aux bruits quantiques » Résumé : Je présenterai une introduction aux
      bruits quantiques par le biais d'un modèle discret : les
      chaînes de spins. Nous verrons les conséquences
      probabilistes et physiques d'une telle approche.   Lundi 5 février 07, 14 h : Jean-Baptiste Bardet
      (Rennes
      1) « Un
      exemple de réseau d'applications couplées avec coexistence
      de phases »   Lundi
      22 janvier 07, 14 h :
      Anders Karlsson (Royal
      Institute Technology, Stockholm) « A
      general noncommutative ergodic
      theorem and applications » Résumé : In a joint work
      with Ledrappier, we prove an ergodic theorem for products of random elements in
      locally compact groups. As an application we obtain a generalization of a
      criterion for the existence of nonconstant bounded
      harmonic functions due to Varopoulos.   Lundi 15 janvier 07, 14 h : Clément Rau (CMI, Marseille) « Nombre de points visités par
      une marche aléatoire sur un amas infini de
      percolation » Résumé : Après un tour d’horizon des
      principaux résultats connus pour la marche aléatoire simple
      sur un amas infini issu d’un processus de percolation sur les
      arêtes de Z^d (d ≥ 2) de loi Q, on montre que la
      transformée de Laplace du nombre de points visités au temps
      n, noté N(n), a un comportement similaire
      au cas où la marche évolue dans Z^d. Plus
      précisément, on établit que, pour tout 0 < α
      < 1, il existe des constantes Ci, Cs > 0
      telle que Q p.s sur un amas infini et pour n assez grand,  exp(−Ci n^(d/(d+2))) ≤ E_0^ω (α^N(n)) ≤ exp(−Cs n^(d/(d+2))).   Le
      point principal du travail réside dans l’obtention de la
      borne supérieure. Notre approche consiste à trouver
      d’abord une inégalité isopérimétrique
      sur l’amas infini, puis à la remonter sur un produit en
      couronne, ce qui permet alors d’obtenir une majoration de la
      probabilité de retour d’une certaine marche sur ce produit
      en couronne. L’introduction d’un produit en couronne est
      justement motivée par le fait que la probabilité de retour
      sur un tel graphe s’interprète comme
      l’espérance de la transformée de Laplace du nombre de
      points visités.   Lundi 18 décembre, deux
      exposés :   - 14 h : Jean-Philippe Anker
      (Université
      d’Orléans) « Marches aléatoires sur les
      immeubles affines » Résumé : Notre objectif est de cerner le comportement
      global des marches aléatoires radiales sur un immeuble affine, comme cela a été fait pour les
      espaces symétriques de type non compact. Dans
      un travail commun avec Bruno Schapira et Bartosz Trojan, nous y
      sommes parvenus pour une marche aléatoire simple sur les immeubles
      de type $A_{r}^{\sim}$. Dans
      cet exposé, nous nous limiterons au rang r=1, c'est-à-dire
      au cas bien connu des arbres homogènes, et au rang r=2.    - 15 h : Ewa
      Damek (Université de Wroclaw) « Homogénéité
      à l'infini des mesures stationnaires pour les relations de
      récurrence stochastiques »   Lundi 11 décembre, 15h : Habilitation
      de Stéphane Le Borgne « Propriétés
      stochastiques de systèmes dynamiques
      quasi-hyperboliques »   Lundi 4 décembre, 14 h : Arnaud Le Ny
      (Orsay) « Marches aléatoires transientes en dimension 2 » Résumé : A la suite de la mise en évidence dans
      [1] de l'existence d'une version aléatoirement orientée de
      $Z^2$ sur lequel la marche aléatoire simple devient transiente, nous généralisons dans [2]
      ce résultat à une famille de réseaux dynamiquement
      orientés. Cette description permet de traiter de nombreux exemples
      courants et pour certains d'entre eux d'établir des
      théorèmes limites fonctionnels pour cette marche simple
      lorsqu'elle est normalisée de manière non standard. Nous
      décrirons comment le processus limite peut être relié
      à un processus autosimilaire et non-Gaussien introduit dans [3] dans le cadre de
      marches aléatoires en scènes aléatoires. [1] M. Campanino, D. Pétritis.
      Random walks on randomly oriented lattices. Mark. Proc. Relat. Fields, 9:391--412, 2003. [2] N. Guillotin-Plantard, A. Le Ny.
      Transient random walks on 2d-oriented lattices. Prépublication 2006-003 du
      laboratoire de mathématiques d'Orsay. A paraître dans Theory of Probab. Appl.,
      2007. [3] H. Kesten, F. Spitzer. A limit theorem related to a new
      class of self similar processes. Z. Wahrsch.
      Verw. G., 50:5--25, 1979.   Lundi 27 novembre, 14 h : Jean-Pierre Conze
      (Rennes
      1) « Exemples de cocycles
      récurrents réguliers et non réguliers au-dessus
      d'une rotation »   Lundi 20 novembre, 14 h : Bassam Fayad (Paris 13) « Linéarisation de difféomorphismes commutants
      du cercle » Résumé : On démontre la conjecture de Moser : $d$ difféomorphismes lisses du cercle qui
      commutent et qui ont des nombres de rotation satisfaisant une condition
      diophantienne simultanée sont conjugués à des
      rotations en classe C^infini.   Lundi 13 novembre, 14 h : Emmanuel Breuillard
      (Ecole
      Polytechnique) « Volume et formes asymptotique des boules
      dans les groupes à croissance polynomiale et
      théorèmes ergodiques » Résumé : On montre que tout groupe localement compact G
      à croissance polynomiale est faiblement commensurable à un
      groupe de Lie simplement connexe résoluble, "l'ombre de
      Lie" de G.  En
      généralisant la thèse de P.  Pansu, on montre ensuite
      qu'après une renormalisation convenable,
      les grandes boules convergent vers une forme
      limite qui s'interprète géométriquement grâce
      à une métrique sous-riemannienne
      limite.   On
      en déduit une formule asymptotique pour le volume des boules qui
      permet aussi d'obtenir, dans le théorème ergodique ponctuel
      sur G, la convergence le long de n'importe quelle suite croissante de
      boules.   Lundi
      30 octobre :
      pas de séminaire (vacances de Toussaint)    Lundi
      23 Octobre, 14 h : Françoise Pène (Brest)  « Etude
      de marches aléatoires dans une scène
      stationnaire » Résumé : Considérons une marche aléatoire
      simple symétrique (S_n)_n
      sur Z et une suite de variables aléatoires stationnaires (xi_k)_k centrée et indépendante de (S_n)_n. Nous nous intéressons au comportement
      asymptotique des sommes des variables xi_(S_k). Nous verrons que si (xi_k)_k vérifie certaines hypothèses de décorrélation, alors nous pouvons
      établir un résultat de convergence en loi pour ces sommes
      avec une normalisation en n^{3/4}. Nous généralisons ainsi
      un résultat établi par Kesten et Spitzer dans le cas où (xi_k)_k est une suite de variables indépendantes,
      de même loi de variance finie.   Lundi
      16 Octobre, 14 h : Yves Guivarc’h
      (Rennes)
       « Spectre
      de sous-groupes linéaires et densité d'orbites dans les
      solénoïdes » |